olivier de chez kathleeen

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Je me souviens encore du jour où ils sont présents me regarder pour la première fois. C’était un matin d’automne, et en tant que d'habitude, le cabinet de voyance était trempé par une naturelle luminosité tamisée. Olivier de chez Katleen, la plupart du temps fagoté le meilleur diseur de bonne aventure de France, les avait déjà dirigés vers moi, un diseur de bonne aventure indépendant reconnu pour mon sérieux. Ils étaient cérébro-spinal, pleins de matières sur lesquelles cogiter et d’incertitudes, surtout elle, ses yeux fournis d’une phase de cafard qu’elle ne parvenait pas à couvrir. Olivier médium m’avait briefé avant leur arrivé, me disant qu'il sentait quelque chose de en profondeur entre eux, une relation grosse mais compliquée. C’était exactement ce que je percevais dès le début du moment où je les ai rencontrés. Ils étaient en commun depuis plusieurs années, mais tout semblait suspendu, tels que un souvenir qui aurait pris un break en plein vol. Dès le top départ, j’ai aperçu cette dualité dans leur relation. Il y avait l’amour, authentique, ainsi de ces non-dits, des peurs enfouies, et de ces doutes qui les tiraillaient chacun de leur côté. Ils voulaient sentir si cette relation avait une éternité, si les épreuves qu’ils traversaient n’étaient que de ces obstacles temporaires ou s’il fallait reconnaitre la délicat express de leur histoire.

Les consultations ont continué, mois après mois, et chaque séance apportait son lot de ébahissement et de réponses. Olivier de chez Katleen avait raison sur un point : leur relation n’était pas condamnée, elle avait besoin d’évoluer, de se redéfinir. Ils ne devaient pas boumer à l'image du passé, mais enfermer ce qu’ils devenaient ensemble, même si cela impliquait de vous résigner à vous diriger droit vers de quelques instants de doute et de guérilla. Les cartes le confirmaient a chaque passage sur la balance : la plus disponible n’était Voir les détails pas l’issue. Au inverse, une réapparition se préparait. Un jour, ils sont présents ensemble, et pour la première fois depuis très longtemps, je les ai regardés sourire. Ils avaient pris du recul, avaient décidé de refuser de se concentrer sur ce qui les séparait, mais sur ce qui les unissait. Leurs regards étaient complices, et le stress semblaient s'être apaisées. Je savais même si la tempête était passée. Ce n'était plus seulement les flashs ou les cartes qui me le diront, c'était aussi l’énergie qu’ils dégageaient. L’amour, autrefois fragile et flottant, avait retrouvé sa puissance.

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